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"Avant l'invention de l'horloge mécanique, les cadrans solaires faisaient partie des moyens les plus utilisés pour estimer le temps, particulièrement chez les moines dont la journée était rythmée par la succession des huit heures de la prière. Par conséquent, il arrivait que des cadrans soient gravés directement sur les murs des églises. C'est le cas en Brionnais où nous avons tenté un repérage systématique sur les églises romanes. L'exercice était inédit sur ce territoire, peut-être parce que les cadrans sont fréquemment postérieurs aux lieux de culte et donc considérés comme moins intéressants à étudier. Pourtant, s'ils ne sont pas contemporains du chantier de construction, ils témoignent de l'occupation du site au fil des siècles. Ainsi, le Brionnais compte cinq cadrans solaires répartis dans trois églises: un à Ligny-en-Brionnais, un autre à Fleury-la-Montagne et trois à Saint-Hilaire de Semur-enBrionnais."