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"Si de nombreuses toitures sont conçues dans la continuité des façades, il est plus rare que celles-ci accusent suffisamment de plis pour que le sentiment de verticalité se fasse oublier. Le bâtiment et son enveloppe apparaissent, dès lors, comme un origami géant. Loin d'être gratuits, ces mouvements peuvent être provoqués par les règles de prospect, qui incitent l'architecte à exploiter au maximum les épannelages autorisés, infligeant parfois à la façade une coupe franche à 60°. Cette contrainte est alors intégrée dans une composition de façade qui, à l'instar des bas-reliefs, joue sur plusieurs profondeurs. Mais la tendance actuelle concerne surtout des surfaçades dont les plis s'émancipent du bâtiment lui-même, du nombre d'étages et de leur répartition. Au-delà de l'effet cinétique produit qui singularise l'édifice, les plis peuvent participer au rafraîchissement thermique, grâce à l'opacité striée de jalousies ou de ventelles, ou à un apport de lumière diaphane par des tôles perforées ou des pans de verre réfléchissant."