« Les projets urbains ont la responsabilité d'opérer un puissant mouvement de levier alors même que la durée de leur réalisation peut se mesurer en décennies face à l'urgence climatique, ce qui leur impose une forte capacité d'anticipation. Le passage à l'opérationnel est enclenché depuis quelques années déjà. Nous sommes retournés dans les écoquartiers grenoblois, précurseurs, et à Smartseille, qui assume une fonction de démonstrateur déclinant de multiples dispositifs sur un même morceau de ville. Nous avons observé le changement assumé dans la posture d'aménagement pour la phase 2 des Rives de la Haute Deûle à Lille, mettant la biodiversité au centre, ainsi que la démarche multiple et profonde initiée dans le projet Saint-Vincent de Paul à Paris. Également au sommaire de ce dossier, le nouveau rapport qui s'établit entre aménageurs et agriculteurs, désormais potentiellement acteurs de projets urbains. Cependant une récente conférence de Philippe Madec nous rappelle les principes fondateurs d'une architecture et d'un urbanisme biomimétiques.
. Les rives de la Haute Deûle, vers une biodiversité fondatrice
. Saint-Vincent de Paul, démonstrateur parisien
. A la (re)découverte des écoquartiers de Grenoble
. Smartseille vitrine “low cost-easy tech” d'Eiffage
. Aménageurs recherchent agriculteurs