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"La pression foncière dans les villes a eu pour effet d'en éloigner les activités de petite production et l'artisanat au profit du tertiaire et de l'habitat. Dans un souci de mixité et parce que les petites entreprises ont besoin de synergies, de liens et de services, les municipalités incitent par différents moyens la promotion immobilière à bâtir des locaux d'activité, voire réalisent elles-mêmes des hôtels industriels et des pépinières d'entreprises, comme le fait la ville de Paris depuis les années 1980. Mais l'offre des locaux reste limitée, laissant sur le côté nombre de demandeurs, y compris dans l'économie sociale et solidaire. Professionnels de l'immobilier, urbanistes et architectes tentent de proposer, dans des opérations neuves ou de réhabilitation, des dispositifs spatiaux consensuels pour inclure ces activités dans le tissu urbain, notamment en rez-de-chaussée, associées à l'habitat, aux commerces ou aux bureaux. En proche banlieue, il s'agit de régénérer et de densifier les zones industrielles les plus anciennes, souvent en déclin."