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L'Espagne vient de lui décerner son prix national d'architecture. Très attachée à la conception par le dessin et la maquette, Carme Pinós a fait de son studio sa famille, et de son métier sa vie. Sans se dire urbaniste pour autant, elle travaille depuis une trentaine d'années sur la relation de l'architecture à la ville. Elle a commencé son parcours avec Enric Miralles (1955-2000), cosignant avec lui le cimetière d'Igualada, référence en la matière, et aime à utiliser la géométrie, comme le jeu structurel, pour inscrire ses bâtiments dans leur contexte. Tandis qu'à Barcelone elle a remodelé la place de la Gardunya en articulant deux bâtiments à l'arrière du marché de la Boqueria, à Saragosse la CaixaForum joue désormais son rôle d'attracteur dans un parc urbain. Mais son œuvre ne se limite pas à la péninsule Ibérique ; l'architecte a réalisé le MPavilion 2018 dans un parc à Melbourne, un bâtiment universitaire sur le campus WU à Vienne et plusieurs ouvrages au Mexique, dont deux tours de bureaux à Guadalajara. Si la ville est son sujet de prédilection, elle, qui a beaucoup vécu à la campagne dans sa jeunesse, est par ailleurs très sensible à la relation au paysage ; l'extension d'un hôtel sur l'île de Majorque et le futur chai dans la région viticole de Ribera del Duero le prouvent. Autant d'opportunités de développer des “scénarios pour la vie”.