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L'époque n'est pas aux effets de rupture, mais elle est marquée par des mutations notoires. La façade opaque – ou plutôt l'enveloppe du bâtiment – répond à des exigences qui dépassent les questions d'aspect. Si les innovations architecturales restent inexorablement conditionnées par des recherches sur la matière, les teintes, textures et formats, côté systèmes, c'est tout autre chose. Le livret qui accompagne ce numéro d'octobre témoigne des adaptations liées aux nouvelles réglementations feu qui ont nécessité la réalisation de nouveaux essais LEPIR II. Les systèmes standards de façades doivent désormais être compatibles avec les FOB (façades à ossature bois) ou COB (constructions à ossature bois), pour des immeubles toujours plus hauts, préfabriqués, hors site. Aux côtés des questions thermiques et des réglementations environnementales viennent se greffer des points liés à la sismique. Mais chez des fabricants et industriels, les ruptures technologiques en cours sont davantage liées à la réduction des émissions de CO2 : proposer des systèmes de façade viables se fait désormais au prix d'une production décarbonée.